TURN IT ON AGAIN !

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Jean-Jacques Goldman : Il suffira d'un signe

 

 

Il est temps d'entamer notre "quart d'heure français" pour l'année 1981. Cette année là, un monstre sacré de la chanson française, que l'on ne présente plus depuis longtemps, fait sa apparition sur la scène, en solo. Je me souviens qu'à l'époque, j'avais trouvé ce titre agréable, mais sans plus. Pour moi, c'était un nouveau chanteur de plus à la mode, qui ferait au mieux quelques tubes avant de sombrer dans l'oubli, comme tant d'autres avant lui. On connait la suite... A cette époque, je préférais son titre (alors méconnu) chanté précédement avec le groupe Tai Phong "sister jane"; qui lui me touchait  davantage. Ce n'est que bien plus tard, en 1987 pour être précis, que je tombais vraiment amoureux des chansons de JJ Goldaman. Il faut dire que "Entre gris clair et gris foncé" est un album qui signe un vrai tournant de "maturité" dans sa carrière, mais nous y reviendrons à l'occasion de l'année dédiée...

 

Je me souviens avoir pensé et dit, bien avant que JJ Goldman ne devienne la personnalité préférée des français, qu'il était un chanteur "sous estimé". Les gens ne comprenaient pas : "Mais...comment peut-tu dire ça ? Il a un immense succès !". Oui, un immense succès grâce à ses tubes très "accessibles et populaires" matraqués à la radio. Mais qui apprécie et connait vraiment l'autre versant de l'artiste, la profondeur d'autres textes et mélodies moins connus sur ses albums, et qui ne passent jamais sur les ondes ? (Je pense notamment à l'album "Rouge" par exemple, carrément "rock" et les suivants en trio...). Les radios et émissions TV ne semblent retenir de lui que "seule la musique est bonne". Il faut savoir aussi qu'il était détesté à ses débuts par la presse musicale "élitiste et bien pensante". Et le qualifier de "chanteur de variété" était une insulte de bon aloi.

 

Or, en dehors d'être un chanteur "populaire" dans le meilleur sens du terme, et en dehors de son talent hors norme, ce qui me frappe chez Goldman, c'est sa brusque métamorphose de chanteur pour "minettes ado" à chanteur engagé, "à texte", tout en gardant, améliorant même la créativité de son arrière plan musical, toujours accessible mais irrésistible. C'est la marque des grands. Mais je ne vais pas me lancer dans une thèse sur JJ Goldman, ce grand frère qui a accompagné en musique la vie de toute une génération, de son adolescence à sa vie d'adulte, dans toute sa palette d'émotions. J'ai souvent rêvé d'avoir une conversation avec lui, comme tant d'autres fans j'imagine, mais pas pour parler musique, pour parler philosophie de la vie, car il en connait un rayon... Mais à défaut, "il me restera" son immense héritage fait de musique et de mots.

 

Alain

 

 

Wiki (extraits) : En 1981, Jean-Jacques Goldman a déjà une carrière musicale assez remplie. Sa discographie se résume à sa participation au sein du groupe Taï Phong, pour lequel il enregistre trois albums avec la formation, suivi d'une première tentative de carrière solo, qui s'est soldée par un échec. La chanson est un hymne d'espoir selon Fabien Lecœuvre, écrite à la fin des années 1970 et inspirée par la situation en Iran, à la demande d'un producteur, qui demande à Goldman d'écrire des titres pour une jeune chanteuse participant à l'émission télévisée Le Jeu de la chance. La chanson passe inaperçue, mais le jeune éditeur Marc Lumbroso, qui a remarqué le titre, rencontre le chanteur et lui fait faire une maquette qu'il propose à Epic, le label des nouveaux talents de CBS. Goldman enregistre alors son premier album, qui contient Il suffira d'un signe, chanson durant près de six minutes.

 

Cette chanson, au départ, peine à démarrer au Hit RTL, où elle est classée à partir du 11 octobre 1981, jour du trentième anniversaire de Goldman, ne progressant que de quinze places en 18 semaines. Mais Monique Le Marcis, la directrice des programmes de RTL, passe par là et matraque le titre sur les ondes4. Il suffira d'un signe va réussir à obtenir un succès commercial comme single en devenant numéro un le 9 mai 1982. Premier d'une longue liste de tubes (mis à part Quelque chose de bizarre, second single extrait de Jean-Jacques Goldman, qui passe inaperçu), c'est la chanson qui a véritablement lancé la carrière solo de Goldman.

 

La version album de cette chanson dure près de six minutes, alors que dans les versions radio et clip5, amputés du second couplet ne dure que plus de quatre minutes. À noter que sur la pochette de l'album Jean-Jacques Goldman, la chanson est intitulée Il suffira et que sur la pochette du 45 tours, il est noté Il suffira (d'un signe). Le single s'est vendu à plus de 400 000 exemplaires en France.

 

 




16/05/2020
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