Téléphone : Dure limite
Dans ce blog "Turn it on again" dédié à la musique des années 80, je suis encore loin de revisiter l'année 82. Mais l'actualité mémorielle (les 30 ans de la chute du mur de Berlin) m'invitent à faire une entorse anticipative, un petit crochet dans le "futur du passé". Cette belle chanson de Téléphone que je qualifierais de "non duelle" (clin d'oeil !) évoque vers la fin de la chanson ce fameux mur Berlinois (quelques années avant sa chute donc) . L'habilité du talentueux JL Aubert est d'avoir élargi le symbolisme du mur à notre propre esprit, car c'est avant tout lui-même qui est divisé, et reproduit sa compulsivité à séparer dans le monde (de la forme). Il y a même allusion au prétendu "péché originel" (l'erreur ontologique), source de notre monde duel, éclaté, divisé, emmuré, polarisé, bipolaire, manichéen, séparé, désuni, écartelé... bref, humain, trop humain..
Alain - 9 novembre 2019.
" Et le mur de Berlin n'a pas, n'a pas de fin
Non le mur de Berlin, t'en a un, j'en ai un
Il coupe la terre en deux,
comme une grosse pomme
Il coupe ta tête en deux,
comme la première pomme, un peu
Il coupe ta tête en deux
Et te fais femme ou homme, si tu veux
Il serpente entre deux terres
Et te fais faire toutes les guerres ".
toutes les guerres...".
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